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Nouveaux points de collecte, temps forts : suivez l'actualité de La Terre qui m'est Chair
Le projet "La Terre qui m’est chair" a commencé en janvier 2024 en présence d'associations dionysiennes, de femmes du territoire et de Prune Nourry. Imaginé comme une œuvre collective et participative, il invite chacun à contribuer à la création de sculptures monumentales qui seront installées à la gare Saint-Denis Pleyel en 2026.
Ce projet se déploie en plusieurs étapes : une collecte de terre jusqu’en mars 2025, suivie d’une exposition au printemps 2025 à la galerie Paul Éluard, et enfin l'installation en 2026. Chaque phase est l’occasion de réunir les citoyen.nes, et l'artiste autour d’une réflexion sur notre rapport à la terre et à nos racines.
Exposition des Vénus à Saint-Denis
25 février 2025
Du 21 mars au 21 septembre, Prune Nourry présentera au musée Paul Éluard son projet Vénus, qui reprend la commande "Les Vénus dionysiennes" pour le Grand Paris Express dans la gare Saint-Denis – Pleyel, en tandem avec l’architecte Kengo Kuma. L’installation sera inaugurée en 2026. Le projet est né de plusieurs rencontres : Catherine Schwab, conservatrice au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, qui a partagé ses connaissances sur les vénus du Paléolithique ; et Ghada Hatem, gynécologue-obstétricienne, fondatrice de la Maison des femmes de Saint-Denis. Huit femmes ont accepté de poser nues, prenant les mêmes poses que les vénus du passé, et ont livré des fragments de leur histoire qui ont nourri la création de l’artiste. Pour s’ancrer dans le territoire, Prune Nourry a installé son atelier d’avril à juillet 2024 dans la Villa D., un ancien foyer pour jeunes filles et futur centre d’art de la commune. Elle y a modelé en terre le buste des femmes à la manière des vénus préhistoriques. Réalisées en taille humaine ou en petit format, les sculptures ont ensuite été moulées, puis tirées en bronze recouvert d’une peau de terre ou en terre cuite. La série de huit petits bronzes est présentée avec un prototype de Vénus à l’échelle 1 (170 cm), illustrant la dimension monumentale de la future installation.
Au marché
Jeudi 19 novembre
La ville de Saint-Denis a invité l'équipe de la Terre qui m'est chair à rejoindre le stand de la ville, dans le cadre de leur campagne Santé des femmes. L’occasion de présenter le projet « La Terre qui m’est Chair » et d’aller directement à la rencontre des dyonisiens et, en particulier, des femmes dyonisiennes, au cœur de leur quotidien. Sur le stand, nous avons eu des échanges chaleureux et enrichissants. Les passants ont pu en apprendre davantage sur le projet et repartir avec des enveloppes de collecte pour celles qui ont souhaité participer à la collecte de la terre. Merci à toutes celles qui nous ont raconté leur terre !
Un atelier pour imaginer la campagne de collecte
14 mai 2024
Un atelier collaboratif s’est tenu dans l’atelier de Prune Nourry, réunissant artistes, habitantes de Saint-Denis et partenaires engagés autour d’un même objectif : concevoir la campagne de collecte des terres et définir collectivement les principes du projet. Animé par Margault et Maya d'Archipel&Co, il a réuni Prune Nourry, artiste, Marie, Karine, Candice de la ville de Saint-Denis, Pauline, Sandra, Anna, Kethya de Déchets d'Arts, Anne-Sophie d'ALI de Saint-Denis, Naima, Karima, Jamila de Talents des femmes, Samah Baraka et Karima de Mon Business Carré. L’atelier a permis de valider collectivement les principes du projet et de co-construire les modalités d’implication des femmes de Saint-Denis. Chaque femme de Saint-Denis sera invitée à rassembler quelques grammes d’une terre à laquelle elle est attachée, qu’elle fasse partie de son quotidien ou de son histoire. Elle pourra déposer cette terre accompagnée de quelques mots décrivant son origine et son lien affectif, et témoigner de son attachement par d’autres supports (enregistrement audio, formulaire en ligne). Ces échantillons de terre viendront nourrir les 108 sculptures de Prune Nourry. Ce projet vise ainsi à illustrer la diversité des femmes de Saint-Denis et à donner vie aux 108 Vénus de la gare Saint-Denis Pleyel, faisant de chaque statue un témoin et un transmetteur d’histoires.
Grand lancement de la collecte !
22 Janvier 2025
En direct de la gare Saint-Denis Pleyel et en présence de (à compléter), la collecte des terres s'est officiellement lancée. Jusqu'au printemps, plus d'une dizaine de points de collecte accueilleront toutes les femmes de Saint-Denis souhaitant participer en confiant une poignée de leur terre et/ou leurs témoignages.
Au collège Dora Maar :
Le 10 octobre
Le collège Dora Maar a organisé une journée portes ouvertes de 16h à 20h, un événement qui a attiré de nombreux parents, élèves et membres de l’équipe pédagogique, et durant lequel sont présentés les divers projets et initiatives du collège. Le projet "La Terre qui m’est chair" a suscité l'enthousiasme des parents et enseignants qui ont salué l’implication des élèves dans ce projet. C’était également un moment de partage, l’occasion pour eux de poser des questions, d’échanger des idées, et d’apporter des suggestions. Beaucoup ont exprimé leur intérêt à suivre l’évolution du projet et à y participer que ce soit à travers la collecte de la terre ou les témoignages. « Moi j’aime bien le projet, ça permet aux gens de laisser une trace à Saint-Denis » « Il y a un sens, une forme, et un fond. C’est ça qui est beau. Il y a une symbolique en apportant une terre qui est chère » « C’est un super projet, dire qu’on habite à Saint-Denis ce n’est jamais bien vu. Ce projet change le regard des gens sur la ville ».
La genèse collective d'un projet artistique.
30 janvier 2024
"La Terre qui m’est chair" débute un jour de janvier 2024, lorsque se réunissent pour la première fois autour de Prune Nourry les Dionysiennes qui deviendront les ambassadrices du projet. À l'époque, le nom et le concept n'existent pas encore. Il s'agit d'échanger autour de Saint-Denis, de la place de la femme dans l'espace public, dans la société... et de la terre. Alors que Prune Nourry présente l'œuvre qui s'installera en gare de Saint-Denis Pleyel, la réflexion se lance sur les possibilités créatives de donner une dimension collective et citoyenne. Rendez-vous pris en mai prochain pour asseoir un concept ! Merci à Marie Leroy, chargée de mission droit des femmes à la mairie de Saint-Denis, à Oriane Zucaro, de l'association Franciade, à Indio Vignes, directeur de Déchets d’Arts, Virginie Dalmar d'Objectif Emploi, responsable droit des femmes, Laure Laborde, CPE du collège Pleyel, Samah Baraka, chargée de projet à Mon Business Carré, Faye Vermorel, Direction des Affaires Culturelles de Saint-Denis, Naïma Zerfaoui, Khadija, Nadia, Saloua et Karima de Talents des femmes, Loredana di Martino, Mission locale de Saint-Denis, Prune Nourry, Géraldine et Vincent Lorca.